En images : armée et milices repoussent l’attaque de Boko Haram à Maiduguri

Ces volontaires locaux sont allés combattre Boko Haram, dimanche. Toutes les images ont été prises par notre Observateur, qui préfère garder l’anonymat.

Dimanche 1er février, les combattants de Boko Haram ont attaqué la ville de Maiduguri, au Nigeria, pour la deuxième semaine consécutive. Des soldats et des groupes locaux d’autodéfense ont toutefois réussi à repousser leur assaut. Alors que l’endroit est considéré comme inaccessible par nombre de journalistes, notre Observateur nous a envoyé ces photos de miliciens et de l’armée au moment de l’attaque.

Selon plusieurs sources, les premiers tirs ont retenti dès l’aube aux abords de Maiduguri, ville stratégique du nord-est du Nigeria. Des soldats et des milices locales spécialement enrôlées pour affronter Boko Haram ont combattu pour repousser les assaillants.

Dimanche dernier, les combattants de la secte islamiste avaient attaqué la ville une première fois. Les miliciens avaient alors repoussé ce que les autorités avaient qualifié du plus "audacieux" assaut du groupe sur cette ville de deux millions d’habitants.

Les photos suivantes de milices locales allant combattre Boko Haram ont été prises par notre Observateur, qui a préféré gardé l’anonymat.

Des volontaires se battant au sein de la Force civile conjointe, des milices d’autodéfense soutenues par l’État, rentrent après avoir repoussé les combattants de Boko Haram. Un tank de l’armée se trouve à l’arrière-plan.

Selon notre Observateur, les assaillants ont attaqué la ville "en venant de trois côtés distincts, avec l’intention manifeste de s’emparer de la ville. Ils ont été battus sur tous les fronts", grâce à l’aide de "jeunes très en forme" qui ont combattu auprès des militaires nigérians. "L’attaque a été violente, des obus ont touché des propriétés privées", raconte-t-il.

Peu de temps après la fin de l’attaque, tout était apparemment revenu à la normale. "Les activités ont repris dans la ville. Les gens se sont habitués aux attaques, donc ils ont appris à vaquer à leurs occupations dès la fin des hostilités."

De jeunes hommes vont au front pour combattre Boko Haram. Notre Observateur raconte que les volontaires ont utilisé tous les moyens à leur disposition pour se rendre là-bas.

Des volontaires locaux vont au front pour aider à combattre Boko Haram.

Des jeunes de la Force civile conjointe se dirigent en pick-up vers le front.

Des jeunes volontaires en route vers le front. Notre Observateur raconte que tous les jeunes en bonne santé ont aidé à repousser les assaillants.

Les militaires nigérians de retour des combats, après avoir repoussé les miliciens de Boko Haram.

Cet article a été écrit par Andrew Hilliar (@andyhilliar), journaliste à France 24.