Des enfants centrafricains redonnent vie au "bonhomme du nouvel an"
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C’est une marionnette en carton que les habitants de Bangui n’avaient pas vue depuis plusieurs années. Le 31 décembre, notre Observateur Hervé Cyriaque Serefio est tombé à son grand étonnement sur un "djangoulé" et s’est empressé de le photographier.
Avant la guerre, tous les 31 décembre, on voyait des groupes d’enfants se balader avec ces grands bonshommes en carton qu’ils font danser en chantant. En échange, ils demandent aux passants des bonbons et des petites pièces pour commencer la nouvelle année. Depuis trois ans je n’en avais pas croisée mais cette année, alors que j’étais en reportage au quartier Kilomètre 5 à Bangui, je suis tombé sur ce groupe d’enfants qui essaie de relancer la tradition. C'est le seul "djangoulé" que j’ai vu ce jour là.
Toutes les photos ont été postées ici.