A Tokyo, un parc menacé de destruction par les JO-2020
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Photo prise par le journaliste animalier Eiki Sato et publiée sur son blog.
Les compétitions internationales sont décidément sources de polémique. Alors que le quotidien britannique The Guardian publie des révélations sur les « esclaves » népalais du Mondial-2022 au Qatar, au Japon, un autre scandale enflamme les réseaux sociaux. Le gouverneur de Tokyo et le Comité olympique japonais songent en effet à détruire le Parc de Kasai Rinkai pour y organiser la compétition de canoë des JO-2020.
Le projet a rapidement provoqué une levée de boucliers et la rédaction d’une pétition qui a recueilli quelque 13 000 signatures. Car le Parc de Kasai Rinkai n’est pas un vulgaire square de quartier. Cet immense espace de 80 hectares créé en 1989 abrite une biodiversité dont l’auteur de la pétition décrit la richesse : "Dans ses bassins, ses étendues d'herbes et forêts de pins, 226 variétés d'oiseaux sauvages, 140 espèces d'insectes, 80 espèces d'araignées, 91 variétés d'arbres, et 132 espèces de plantes sauvages cohabitent ensemble. Vous pouvez même apercevoir des spatules à face noire, répertoriées parmi les espèces en danger."
Cette pétition a par ailleurs été appuyée par le Société ornithologique du Japon. Dans une requête envoyée fin août au gouverneur de Tokyo et au Comité olympique japonais, elle leur a demandé de revenir sur leur projet.
Photo prise par le journaliste animalier Eiki Sato et publiée sur son blog.
Photo prise par le journaliste animalier Eiki Sato et publiée sur son blog.
Photo prise par le journaliste animalier Eiki Sato et publiée sur son blog.
Via Globalvoices