Panique en Norvège : pas une motte de beurre en vue et Noël qui approche...
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Video postée sur yfrog par DagNymoen.
Ça peut paraître absurde, mais la Norvège est à court de beurre. Et les 4.691.849 habitants du pays commencent sérieusement à s’inquiéter.
Le prix du beurre est monté en flèche ces derniers mois, que ce soit dans les magasins ou sur Internet. La semaine dernière, un Russe a été interpellé à la frontière alors qu’il essayait de faire entrer illégalement 90 kg du désormais précieux produit dans le pays.
Selon les médias, la crise du beurre pourrait s’expliquer par le succès d’un nouveau régime à base de graisses et pauvre en glucides qui aurait conduit les habitants à se ruer sur le produit. D’autres évoquent une mauvaise gestion des commandes ou encore des pluies estivales inhabituellement abondantes non sans conséquence sur l’alimentation des bovins.
À l’approche de Noël, les Norvégiens sont donc bien en peine pour cuisiner les gâteaux et autres plats traditionnels. En revanche, cette "crise du beurre" fait beaucoup rire à l’étranger, à l’instar de cet un internaute qui tweet : "À tous mes amis norvégiens qui subissent une crise du beurre. Pas de panique. ‘It gets butter' (jeu de mot entre "butter" et "better" pour dire "tout va s’arranger").
Mais, en Norvège, certains prennent la chose très au sérieux. Sur cette vidéo postée sur YouTube, un blogueur du nom de Tommy est visiblement cède à la panique et se dit choqué par toutes ces blagues (en anglais).
Vidéo postée sur YouTube par SuperTommylife.
Les plus chanceux narguent les internautes quand ils ont réussi à accompagner leur petit déjeuner d’un simple morceau de beurre.
“…I have REAL BUTTER on porridge today. This is gold…”. Photo postée sur Twitpic par @BennyBoyle.
À l’approche des fêtes, avoir du beurre est même devenu un argument commercial imparable : « Nous avons du beurre ! »
Photo postée sur Twitpic par @stine_am.
Et certains se sont même lancés dans la production maison en ressortant les veilles machines.
Photo postée surTwitpic par @Oterhaug.