MONGOLIE

Gare au "ver de la mort" dans le désert de Gobi

Au même titre que le monstre du Loch Ness ou le yéti, l'olgoï-khorkhoï, le "ver de la mort mongol", reste un mystère pour les zoologistes.

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Représentation de l'olgoï-khorkhoï par Takeshi Yamada pour un concours de photo-montage.

Au même titre que le monstre du Loch Ness ou le yéti, l'olgoï-khorkhoï, le "ver de la mort mongol", reste un mystère pour les zoologistes. 

Ver légendaire ou réel, l'existence même de l'olgoï-khorkhoï, qui signifie "ver-intestin" en mongol, passionne les crypto-zoologistes. Selon les légendes, le "ver de la mort mongol" vivrait sous le sable du désert de Gobi. De couleur rouge, son corps ressemblerait à un intestin de vache, et sa taille atteindrait jusqu'à 1,5 mètre. Il serait en mesure de cracher un venin corrosif jaune et de délivrer des décharges électriques à distance. Deux "armes" capables de tuer un chameau, et même un être humain.

"Les Mongols croient fermement à l'existence de ce ver"

Le crypto-zoologiste Richard Freman, qui a mené une expédition en Mongolie en 2005, a récemment publié le compte-rendu de ses recherches.

L'olgoï-khorkhoï existe certainement. Lorsque notre expédition s'est rendue en Mongolie, tous les Mongols à qui nous avons parlé croyaient fermement à l'existence de ce ver. Mais personne ne croit aux histoires de décharges électriques. En revanche, ils restent persuadés qu'il peut cracher du poison. Ils en ont très peur. Une famille entière a déménagé sa tente après qu'un olgoï-khorkhoï a été repéré dans le coin.

Personne ne connaît quelqu'un qui a été tué par le ver, mais de nombreux témoins affirment en avoir vu un. Il existe toutefois une rumeur selon laquelle un enfant aurait titillé un olgoï-khorkhoï avec un bâton et qui serait mort après que la bête lui a craché du poison. Mais il ne s'agit que d'une histoire...

Je pense que l'olgoï-khorkhoï est un reptile. Il s'agit soit d'une espèce inconnue de Rhineuridae (sorte de ver-lézard apparentée aux serpents), soit une espèce inconnue de boa des sables. En Mongolie en tout cas, personne ne pense qu'il s'agit d'un animal mythique, mais bel et bien d'une bête réelle."

Une interprétation du "ver de la mort Mongol" par le peintre Pieter Dirkx.

Un ver-lézard. Photo: Gustavo Durán

Un boa des sables. Photo: grande illusion